L’UDSMA encourage les malades du cancer à faire du sport

L’UDSMA-Mutualité française Aveyron vient de reconduire son partenariat avec la CAMI, association qui propose aux malades du cancer en cours de soins des séances de sport pour augmenter leurs capacités à tolérer les traitements.

A travers la convention que viennent de co-signer Thierry Guillaume, directeur général de l’UDSMA, et Chantal Hurtes, co-présidente de la CAMI, la mutuelle apporte un soutien financier à l’association. Elle encourage également ses équipes à apporter une information utile sur les objectifs et méthodes de la CAMI aux personnes qu’elles soignent ou accompagnent.

Cela fait sept ans que la fédération nationale CAMI Sport et Cancer a créé une antenne en Aveyron.

Depuis lors, l’association CAMI Aveyron permet aux personnes atteintes par un cancer de bénéficier d’une activité physique et sportive sûre afin de lutter contre les effets secondaires des traitements, diminuer le risque de rechute et favoriser la réinsertion sociale et professionnelle. La CAMI est une référence officiellement reconnue par les milieux médicaux pour son expertise, validée par des essais cliniques. « L’activité physique et sportive encadrée est une thérapeutique à part entière da,ns le domaine de la prise en charge médicale du cancer. Ne pas la proposer serait une erreur pour les patients », estime le Dr Alain Marre, chef du service de cancérologie à l’hôpital de Rodez. « Ce que nous proposons n’est pas une simple activité physique destinée à lutter contre la sédentarité, mais bel et bien du sport exercé en fonction des capacités de chacun, qui permet de contrer les effets secondaires des traitements par l’engagement et la fatigue physiques », précise Christian Cabantous. C’est lui qui assure l’encadrement des cours. Il est éducateur médico-sportif en cancérologie, détenteur du diplôme universitaire Sport et Cancer qui, seul, peut permettre cette approche et cette prise en charge spécifique. Aujourd’hui, la CAMI Aveyron accueille quelque 45 élèves, patients en cours de traitement pour divers types de cancers. Les plus nombreuses (77%) sont des femmes suivies pour le cancer du sein. Les malades qui suivent les cours de la CAMI sont traités par chimiothérapie, chirurgie, radiothérapie ou hormonothérapie.

« Nous sommes parfaitement dans notre rôle en soutenant l’action de la CAMI, dont les bienfaits pour les malades sont reconnus », conclut Thierry Guillaume.